Face à un début de polémique autour de l’éventuelle suppression des panneaux indiquant la présence de radars sur les routes, le ministre de l’Ecologie Alain Juppé a assuré que «rien n’était décidé».
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Le sujet méritait une mise au point. Le ministre de l’Ecologie Alain Juppé, qui gère également les transports, l’a faite. «Rien n’est décidé» concernant une éventuelle suppression des panneaux informant de la présence de radars fixes, a-t-il tranché à l'issue du Conseil des ministres, dans la cour de l'Elysée, mercredi.
Prenant acte de l’augmentation de plus de 8% du nombre de morts sur les routes en avril dernier par rapport au même mois en 2006, Alain Juppé a affirmé : «Nous n'allons pas dans la bonne direction. La situation a tendance à se dégrader. Il faut réfléchir aux raisons de cette évolution, faire un diagnostic et ensuite voir quelles sont les mesures à prendre ».
Une question de temps ?
Le magazine Auto Plus affirme pourtant que la décision de supprimer ces panneaux a déjà été prise, et que sa mise en œuvre ne serait qu’une question de temps.
Eludant toute idée de projet acté, Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des transports, avait affirmé mardi qu'il fallait y réfléchir et qu’il s’interrogeait lui-même «à titre personnel» sur une telle mesure. «Ces panneaux ne sont pas de la sévérité totale parce que l'on voit bien que les automobilistes diminuent leur vitesse et dès que la zone est terminée, ils rappuient sur le champignon», avait déclaré Dominique Bussereau sur la chaîne de télévision Public Sénat. Il s’était toutefois dit partisan de «maintenir une information publique dans les journaux, les cartes routières et les GPS».
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